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HS 08 : L’ART
AU TEMPS DE LA
CONTRE-REFORME

8,90

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## Date de parutionvide ##

Pour remédier aux excès de la Renaissance, dénoncés avec vigueur par les protestants, l’Église favorise un art nouveau tout empreint de la théologie de la Contre-Réforme. Mouvements, couleurs et sensations… Partout, la sensibilité baroque renouvelle les décors et les architectures dans une approche transdisciplinaire, de la Rome pontificale jusqu’aux terres missionnaires d’Amérique. Souvent mal aimé, cet élan mérite qu’on prenne le temps de l’expliquer dans son intelligence comme dans son extrême sensibilité.

Le baroque vu par le photographe Ferrante Ferranti. Depuis trente ans, il hante les architectures baroques pour traquer l’instant de la révélation.

 -Une Église en reconquête. La Contre-Réforme commence son œuvre de rénovation bien avant le concile de Trente. Progressivement, les catholiques reprennent de la vigueur.

-Les images d’un nouveau catéchisme. Les artistes se plaisent à affirmer tout ce que les protestants rejettent dans la doctrine catholique : les sacrements, le culte des saints ou l’autorité du pape.

« Il faut se méfier de l’étiquette baroque ». Interview avec l’historien de l’art Alain Mérot.

La Rome du Bernin et de Borromini. Au service des papes et des grandes familles romaines, ces artistes entretinrent une rivalité farouche qui stimula leur créativité. Par Yves Bruley.

Les décors éphémères de la Ville éternelle. Aujourd’hui, la recherche s’intéresse de nouveau à ce pan essentiel de la création artistique. Par Arnauld Brejon de Lavergnée.

-Chemins du baroque. L’art baroque séduit progressivement toute la chrétienté qu’il vient unifier dans une même ferveur. Tour du monde en images.

-L’orgue sort le grand jeu. La liturgie romaine met l’orgue à l’honneur. Voici des sonorités éclatantes pour faire vibrer les pierres. Par Jean-Michel Sanchez.

-L’exception française. La France du Grand Siècle développe un art singulier sous la protection des rois. Par Guillaume Kazerouni.

-Chez les protestants, la réforme est aussi artistique. Méfiants envers les images de dévotion, soupçonnées d’encourager l’idolâtrie, les protestants développent des genres propres. Par Yves Krumenacker.